Solidarité financière locale

Solidarité financière locale

En ce qui concerne les récents conflits sociaux locaux de longue durée :

* Pour les postiers : Envoyez vos chèques à : SUD PTT Haute Normandie 69 Rue St Julien 76100 Rouen (Téléphone : 02.35.63.20.20 Fax : 02.35.63.09.0) Numéro du compte solidarité : CCP 5106 65 Z Rouen.

* Pour Éducatel : Les chèques doivent être adressés au SNPEFP-CGT case 544 93515 Montreuil Cedex avec la mention solidarité EDUCATEL


jeudi 11 novembre 2010

Tous ensemble avec les salariés de Cooper !

 Le 18 novembre, le comité de soutien et les salariés appellent à une réunion publique à 18H à BOLBEC (voir tract en pièce jointe).
Soyons nombreux à les soutenir !

Cooper est un sous traitant automobile.
Le site Cooper de Baclair (à côté de Bolbec) devrait fermer ses portes l'an prochain et les 316 salariés lourdés.
Cette fermeture est le fruit d'une restructuration qui permet de fusionner 2 sociétés (voir détail dans le communiqué SUD Chimie sorti à l'époque).


Cerise sur le gâteau, cette restructuration se fait avec de l'argent public puisque le FMEA (Fonds de Modernisation des Équipementiers Automobiles, alimenté en partie par des fonds publics)  est mis à contribution.

Les Cooper ont vite réagi et sont très actifs. L'intersyndicale du site SUD / CGT fonctionne bien et est à même de proposer des initiatives aux salariés.
Le détail de leurs "exploits" est consultable sur leur blog : http://cooperenlutte.skyrock.com
Autour d'eux s'est créé un comité de soutien local, doté d'une charte (consultable sur leur blog), composé de partis, d'assos et d'individus pour relayer leur combat et interpeller les élus locaux et nationaux.
Interpellé, Estrosi n'a évidemment rien a proposer.

Aujourd'hui les salariés refusent de bosser normalement alors qu'ils seront jetés l'an prochain. Le patron de la boîte est confronté à de graves problèmes de "productivité". Il en est réduit à proposer des primes de productivité pour que la production retrouve un niveau normal. Refus des OS et des salariés. Le patron a demandé une médiation à l'inspection du travail.

Le 4 novembre, alors que la direction s'était engagée à ne pas toucher aux machines, elle a fait procéder à l'enlèvement de l'une d'elle. Le lendemain matin, les salariés ont décidé aussitôt l'arrêt total du travail et le blocage de l'usine (feux de pneus et de palettes). Revendication: le retour de la machine (Voir détail dans le quotidien des usines ci dessous)

Le 18 novembre, le comité de soutien et les salariés appellent à une réunion publique à 18H à Bolbec (voir tract en pièce jointe).
Soyons nombreux pour les soutenir!!

Un co-voiturage sera organisé au départ de Rouen (local Solidaires - 16H30).

***************************
Cooper Standard Automotive : la direction rend les machines aux salariés de Bolbec

Le 08 novembre 2010

Quotidien des Usines, Haute-Normandie

Social

Les 316 salariés de Cooper Standard Automotive à Bolbec en Seine-Maritime, promis au licenciement début 2011 avec la fermeture de leur usine, se sont mis en grève illimitée le 5 novembre.

Motif : la direction avait déménagé dans la nuit une machine vers le site Cooper Standard Automotive de Vitré en Ille-et-Vilaine pour y transférer une production de l’usine normande.

Devant la détermination des salariés, qui n’ont pas du tout apprécié cette indélicatesse de la direction, cette dernière a annoncé le retour de la machine à Bolbec lundi matin, en promettant de ne plus recommencer. Elle paiera par ailleurs les journées de grève. Les salariés ont repris le travail ce lundi à 5 heures.

Spécialisée dans les joints d’étanchéité pour l’industrie automobile, l’usine de Bolbec doit fermer ses portes à la suite de la création par le groupe américain Cooper Tire et Rubber Cie dont elle est filiale, d’une nouvelle société avec la Société des Polymères Barre-Thomas, implantée avec quelque 1 100 salariés à Rennes en Ille-et-Vilaine et fabriquant des produits similaires.

La création de la future entité est organisée par le fonds de modernisation des équipementiers automobiles (FMEA) qui va d’abord racheter la SPBT au fonds d’investissement américain, Silver Point. Ce qui scandalise les salariés normands. « Dans le FMEA, il y a de l’argent public prévu pour sauver des emplois, pas pour en supprimer » estiment-ils.

Les salariés de Bolbec ont d’ailleurs créé un comité de soutien élargi avec des élus locaux et d’autres salariés d’entreprises automobile en difficulté, comme ceux de Sealynx Automotive, Renault Sandouville, Ford Blanquefort qui se réuniront le 18 novembre à Bolbec pour mettre en place des actions contre le démantèlement de la sous-traitance automobile.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire