- L’UNION SYNDICALE SOLIDAIRES nationalement y appelle : « Un mouvement de grève générale demeure nécessaire pour gagner. Il faut le construire avec les collectifs militants de toutes les organisations qui le souhaitent, avec l’ensemble des salarié-e-s : partout dès maintenant, organisons des réunions publiques, des assemblées générales, pour en discuter la mise en oeuvre. »
- La CNT appelle à préparer dès aujourd’hui la reconduction dans l’unité syndicale à la base, seule condition nécessaire à une victoire des salariés.
- FO « soutient toutes les initiatives prises par ses structures y compris pour l’après 23. Par son intransigeance, par son projet dicté pour satisfaire les marchés financiers dans le cadre d’une politique d’austérité, le gouvernement se met lui-même en situation d’affrontement et de blocage. Adoptée à l’unanimité. ».
- Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, a affirmé le 10 septembre, sans lui-même s’inscrire dans cette démarche : « Plus l’intransigeance dominera, plus l’idée de grèves reconductibles gagnera les esprits »
Dans les départements et les localités :
- En Seine maritime, CGT, FO, CFDT, CGC, FSU, Solidaires, UNSA, UNEF appellent à la grève interprofessionnelle jusqu’à l’abandon du projet et incluent la grève reconductible dans les « suites unitaires à débattre »
- En Haute-Loire, l’intersyndicale interprofessionnelle CGT, CFDT, FO, Solidaires, FSU, UNSA CFTC, CFE-CGC affirme que : « L’heure est à la grève interprofessionnelle jusqu’à l’abandon du projet. Nous vous appelons à mettre la reconduite de la grève en discussion dès maintenant au cours d’assemblées générales dans les entreprises, les administrations et les services. »
- Dans la Loire Atlantique, FO, la FSU et Solidaires disent : « Le 23 septembre doit s’inscrire dans la perspective d’une grève généralisée« . »La date du 23 septembre est déjà tardive. Si elle n’est pas prolongée par une grève reconduite destinée à bloquer les activités économiques et sociales du pays, il sera illusoire d’espérer autre chose que déplacer quelques virgules dans la loi. »
- En Lozère, CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, FSU, Solidaires, UNSA, appellent « à mettre en discussion la reconduite de la grève au cours d 4AG dans les entreprises, les administrations et les services »
- Dans le Loiret, CGT, CFDT, CFTC, FO, Solidaires, UNSA envisagent les possibilités de reconduire la grève partout où c’est possible.
- L’UD CGT du Gard demande à ses syndicats d’organiser des AG pour mettre en débat la grève reconductible à partir du 23.
- L’intersyndicale de Roanne, lors du rassemblement du 15 septembre, a appelé « à mettre en discussion la reconduite de la grève dès maintenant au cours d’assemblées générales dans les entreprises, les administrations et les services publics. »
Au niveau Fonction Publique
- Solidaires FP appelle à créer les conditions de la reconduction du mouvement de grève dès le 24 septembre. En ce sens, Solidaires « Fonction publique » a déposé un préavis de grève illimitée à partir du 23 septembre.
- La Fédération CGT services publics appelle les personnels avec leurs organisations syndicales à mettre partout en débat la nature des suites à donner au 23, sans exclure aucune forme, y compris la grève reconductible.
- La Fédération CGT des organismes sociaux appelle à la grève interprofessionnelle jusqu’à l’abandon du projet.
- Les territoriaux CGT de Port-de-Bouc demandent la mise en débat de la grève reconductible lors de l’AG du 23.
- La CGT municipaux de Lille appelle à la grève reconductible à partir du 23
Dans les différents secteurs professionnels :
- A la SNCF : SUD-Rail a déposé un préavis de grève nationale reconductible à compter du 23 septembre pour imposer le retrait. FO appelle « à une grève reconductible à partir du 22 septembre au soir ». La CFTC estime que « seule une grève reconductible peut faire reculer le gouvernement ».
- A la RATP, SUD appelle à la grève reconductible, et les syndicats CGT, UNSA, CFDT, Indépendants, CGC et CFTC appellent à une grève de 24 heures le 23 septembre, mais soulignent dans un communiqué commun qu’à « la lumière des évolutions éventuelles au niveau national », ils ne « s’interdisent pas de s’inscrire dans une forme d’action reconductible ».
- A France-Télévision, CGT, FO et CFTC ont déposé un préavis de grève reconductible à partir du 23
- L’intersyndicale de la Culture (CFTC, CFDT, CGT, FSU, SUD, UNSA) appelle à la tenue d’AG dans tous les services et établissements du ministère pour préparer les meilleures conditions de réussite du 23 et ainsi enclencher dès le 24 la poursuite de la grève jusqu’au retrait du projet gouvernemental.
- Aux PTT, SUD appelle l’ensemble des personnels et des organisations syndicales à préparer la grève reconductible à partir du 23 septembre. SUD est prêt à préparer la grève générale avec toutes les organisations syndicales qui le souhaitent.
- Dans la Chimie, SUD et la CGT appellent déjà à la reconduction à partir du 23 chez Total. Les fédération SUD, mais aussi la CGT de la chimie sont pour la reconduction dans toutes les activités de la chimie, de la pétrochimie et du raffinage en France. « La FNIC-CGT considère que, face à ce démantèlement programmé des retraites, nous n’avons pas d’autre choix que de durcir les mouvements, d’augmenter le rapport de forces, notamment par de nouvelles actions de grève. La question de la grève reconductible se pose de plus en plus. Nos industries font partie des professions qui doivent se préparer à la mettre en œuvre, à commencer par interpeler les salariés sur cette question. »
- La CGT de l’entreprise ARKEMA-FOS (13) appelle à « AG le 24 pour examiner le rapport de forces à Fos et ailleurs »
- La fédération nationale de l’action sociale FO (FNAS-FO) se déclare « dès le 23 septembre, pour la grèvejusqu’au retrait du projet ».
- La CGT-Phillips de Dreux affirme : « Si les directions syndicales veulent vraiment mobiliser les travailleurs, elles doivent être conséquentes en lançant immédiatement un appel à la grève générale jusqu’au retrait à partir du 23/09, et en la préparant dans tout le pays ! Nul doute que nous répondrons par millions, que nous bloquerons le pays et que Sarkozy devra céder, car ce sont les travailleurs qui font tourner l’économie ! ».
- La Fédération Finances de la CGT affirme : « il faut faire monter le niveau de l’action par la grève reconductible et le blocage du pays ».
- Pour la Fédération CGT des Sociétés d’Etudes : « Si, au soir du 23 septembre, le gouvernement ne retire pas son projet, son obstination mettra nécessairement à l’ordre du jour la grève interprofessionnelle jusqu’à satisfaction. ».
Dans l’Éducation Nationale :
- La fédération SUD éducation appelle à construire la grève reconductible.
- La CGT Education appelle à reconduire la grève du 23 si Sarkozy s’entête
- La CNT-FTE appelle à construire la grève générale reconductible
- Le SNUAS-FSU (assistants sociaux) déclare que le 23 ne peut s’envisager sans « la dynamique d’une grève reconductible »
- La FSU appelle les salariés à se mobiliser le 23 septembre encore plus massivement que le 7. Elle estime nécessaire de donner des suites rapides à ce mouvement unitaire et interprofessionnel en l’amplifiant. Dès aujourd’hui, sont débattues dans ce cadre, avec les personnels et les organisations syndicales, toutes les modalités d’action possibles : multiplication d’initiatives locales, poursuite de la grève, manifestation nationale, etc.
- « Le 23 septembre le SNUipp contribuera à organiser des assemblées générales pour débattre avec les personnels de la poursuite de la grève, de son inscription dans la durée, de nouvelles manifestations locales ou nationales ou toutes autres modalités d’actions. »
- Le SNES, même s’il ne défend pas publiquement la reconduction, dans une résolution du 14 septembre « mandate la FSU pour proposer à l’intersyndicale interprofessionnelle réunie après le 15 des suites rapides et rapprochées aux 15 et 23 sans exclure la reconduction de la grève afin de contraindre le gouvernement à ouvrir des discussions pour une autre réforme qui passe par le retrait du projet actuel, à envisager une manifestation nationale début octobre. »
- Le SNETAP-FSU (enseignement agricole) a déposé un préavis de grève reconductible à partir du 23 et a mandaté ses représentants au CDFN FSU pour y défendre le même mandat
- « Les organisations syndicales de l’EN de la Haute-Loire : CGT-Educ’action, FNEC-FP-FO, FSU, SUD-Education, UNSA-Education et SNETAA-Eil, estiment qu’il est de la responsabilité des organisations syndicales au plan national d’appeler les personnels à se réunir par secteurs professionnels, entreprises, services..., pour décider de la reconduction de la grève jusqu’au retrait du projet. »
- La FSU de l’Aude contribuera à organiser des AG intersyndicales et interprofessionnelles pour discuter de la reconduction de la grève.
- La FSU du Gard appelle à la tenue d’AG intersyndicales et interprofessionnelles qui discutent de la reconduction de la grève dès le 24 et de l’organisation de manifestations le 25.
- Les enseignants réunis en assemblée générale le mardi 7 septembre à Gennevilliers (92 nord) estiment que la grève interprofessionnelle est à l’ordre du jour. Ils seront en grève à partir du lundi 13 septembre.
- Une grève reconductible a commencé depuis le 14 septembre dans le 1er degré à Paris, 70 enseignant-e-s étaient en grève le 15
- L’AG Ile-de-France du 7 septembre a proposé d’organiser « des AG de villes 1er/ 2nd degrés et interprofessionnelles où sera mise en débat la grève reconductible »
- Une grève reconductible a débuté dans l’éducation nationale à partir du lundi 13 septembre dans l’Hérault (deux jours de grève le 13 et le 14) et en Loire-Atlantique.
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