Mercredi 13 octobre à 14h : négociation SUD et CGT pour sortir du conflit local.
Dans un premier temps la négociation avance bien la direction acceptant notre protocole d'accord qui permet de laisser en nuit les sur-effectifs existants et les 3 nouveaux sur-effectifs créés par le départ des volumineux.
Mais après une interruption de séance à sa demande, la direction refuse brutalement de s'engager pour les nouveaux sur-effectifs et maintient ses préalables pour les audiences : 2 représentants maxi, trilatérale CGT SUD quand elle le décide et obligation de retirer le préavis alors qu'elle nous reçoit le mercredi après midi et que le préavis commence le mercredi matin et elle met fin à la négociation.
Nous prenons la parole à la fin de la pause de la brigade d'après-midi pour faire le compte-rendu et confirmer l'appel à la grève.
Gros départ en grève de la brigade nuit à 21h.
Le matin du 14 octobre à 5h15, une centaine de postiers (masqués) et de manifestants solidaires bloquent l'entrée du centre, pneus enflammés, huissier hué, rien ne rentre, rien ne sort. Le barrage est levé à 7h30.
Ce même matin la DOTC réunit les directeurs d'établissement au Manoir de la Houlette dans l'Eure, sur le thème du "dialogue social". Incroyable non ?!
Les D.E. sont accueillis par des facteurs grévistes et des postiers de la PIC aux cri de "Négociation !"
La directrice de la PIC et la directrice de la DOTC sont un peu vertes en passant devant les manifestants.
Un nouveau préavis local est déposé pour le jeudi 21 octobre et nous seront reçus lundi à 13h.
Et malgré tout ça de nombreux postiers de la PIC ont participé à la gigantesque manif de Rouen pour les retraites le 12 octobre et plusieurs ont participé aux manifs et actions de blocage qui se déroulent chaque jour avec les grévistes des autres secteurs et les lycéens !
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